Edouard Borie

C’est la même rengaine tous les ans, Noël, nouvel an, galette… Pourtant il semblerait que Marty Mcfly soit passé parmi nous il y a peu, puisque la galette ne cesse de remonter le temps ! C’est l’étrange Timing de la Galette…

Synchronisation des montres ! La galette perd la boule, elle ne sait plus à quel moment elle doit être vendue/mangée, certains super/hypermarchés la vendent dès le début du mois de décembre, alors que les artisans boulangers commencent à la vendre à partir du 1er janvier voire à partir du 10 pour certains qui n’ont pas tout compris…

Quand Chuck Norris mange 4 parts de galette, il trouve 4 fèves. Histoire de mettre tout le monde d’accord, rappelons le but de la galette des rois:  célébrer l’Épiphanie ! La galette est  « traditionnellement » vendue et consommée quelques jours avant et après la date fatidique du 6 janvier, jour de l’Épiphanie.

L’œuf ou la poule? Si les super et hyper vendent des galettes début décembre c’est simplement parce qu’il y a des consommateurs qui en achètent à ce moment là. Du coup, la grande distrib’ aurait tort de ne pas exploiter l’évènement sur une plus longue durée, mais de là à commencer un mois avant, c’est totalement exagéré. En gros, la tradition fout le camp au profit du profit…

Right On Time ! Si j’étais boulanger, je commencerais à mettre en vitrine mes galettes maximum une semaine avant l’Épiphanie, afin de stimuler l’envie chez mes clients. Quand à la date de clôture, j’estime qu’elle ne doit pas dépasser la fin janvier, sinon cela n’aurait plus de sens et on se retrouverait encore à manger des galettes à Pâques.

Voici quelques opérations marketing dignes de la galette des rois !

Manger une galette en décembre, c’est comme manger des fraises en plein hiver… Sur ce, la chasse à la galette est ouverte !


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