Le Pas Sage, Bistronomie et autres Canailleries

Le Pas Sage est un bistrot parisien bien dans sa peau, bien dans son jus, qui doit son nom au fait qu’il soit situé au bout du Passage du grand cerf (2ème arr. de Paris). Un resto patiné à souhait qui fera sauter toutes velléités de régime au moment de passer à table ! Le Pas Sage, Bistrot Canaille par Excellence.

Le seul restaurant où vous voudrez une table dans le passage. Le restaurant bénéficie d’un cadre à vous faire sortir un « tsugoiiiiii » de la bouche d’une japonaise de passage. L’ardoise trône fièrement devant le restaurant et appelle à la canaillerie. Menu entrée, plat, dessert à 39€. Ça s’annonce plutôt pas mal.

Unexpected Amuse bouche. Inattendue car trop souvent oubliée des bistrots parisiens, la mise en bouche est ici de bonne augure. Cette pannacotta de fenouil et tomates est simple, fraîche et même un peu anisée (sans qu’on ait eu à sortir le 51 du placard). Bon début !

Meuh + coin coin = <3. On attaque fort avec un tartare de bœuf, accompagné de copeaux de foie gras, huile de homard et herbes folles. C’est TRÈS généreux. Le mariage entre les copeaux de foie gras et le bœuf fait merveille (un peu de douceur dans ce monde de brutes), tandis que l’huile de homard et la coriandre relèvent le tout. Les herbes folles amènent de la fraîcheur et surtout  une texture différente qui tranche net avec le reste du plat. Végétarien passe ton chemin !

Hot dog à faire palir le grand Rocco (comptez 30 centimètres au garrot) avec une saucisse d’Auvergne (aux épices et au vin) préparée au couteau par Mister Eric Chevassieux. Les oignons sont doux et fondants, les rattes généreuses et la salade ne vous fera pas de mal (pour une fois).

Avis aux bistronautes. Un bistrot sans une carte des vins digne de ce nom, c’est comme une fille sans shampoing… Ici, rien à redire, la carte des vins sonne juste, et on apprécie particulièrement les compléments d’infos et autre conseils apportés par le maître des lieux (voir ci-dessous). Le taulier est affûté et ses conseils sont avisés, passez en pilote automatique et suivez le guide.

Fruitovore. Histoire de contrebalancer avec « l’apocalypse calorie » de début de repas, on opte pour une 3ème mi-temps allégée. La salade de fruits a de la gueule. En bouche, elle s’avère un peu fadouille (manque de punch ou de ti punch au choix)… En tout cas, elle a le mérite de nous rafraîchir, et par une journée approchant les 30°c panaméens ça fait quand même du bien ! Si vous êtes plutôt chocovore, je vous conseille la sphère chocolat, gariguettes. Testée et approuvée.

Rendez-vous au 1 Passage du Grand Cerf 75002 Paris pour vous taper la cloche, où juste à côté pour tester la nouvelle annexe du restaurant qui n’est autre qu’un bar à vin !