Sur les terres où le champagne est roi, où les grappes de chardonnay sont raflées par les grandes maisons locales pour produire des fines bulles par caisse de 6, certains anticonformistes arrivent à conserver une part du butin pour distiller une vodka à base de chardonnay. Veuve Capet, la vodka qui se boit en levant le petit doigt.
Un shot de storytelling. La vodka Veuve Capet n’a pas de lien direct avec Marie-Antoinette aka la Veuve Capet, si ce n’est qu’elles partagent certaines valeurs et qualités communes : impertinence, élégance, fraîcheur et une certaine aptitude à bousculer les codes établis. Les créateurs de la vodka Veuve Capet n’ont pas hésité à prendre le raccourci du storytelling pour anoblir leur vodka, sans passer par le bal des débutantes.
Les Experts à Reims. Mettons le marketing sur la touche un instant, sortons les verres à dégustation (non, pas les « verres à shot ») et intéressons-nous aux qualités intrinsèques du produit. Première chose, les raisins ont été a priori triés avec soin puis distillés 5 fois, ce qui donne une vodka ronde dotée de discrètes notes d’agrumes. La bouche est longue, fraîche, subtilement portée sur le citron et la poire. Pour ceux que ça intéresse, la digestion se passe très bien, une vodka à base de raisins est selon mon estomac, moins pataude qu’une vodka traditionnelle (probablement une histoire de configuration interne).
Ca matche ! Veuve Capet est une vodka à apprécier sans apparat, pure, simplement accompagnée de quelques glaçons. Pour les mixologues, pas de contre-indications mais de forts encouragements à l’utiliser, histoire d’alléger vos recettes à base de vodka. Côté food pairing, on image que cette vodka bourgeoise s’acoquinera plutôt bien avec quelques grammes de caviar (version cheap possible avec oeufs de lompe) ou un poisson fumé.
Pour en savoir plus : www.veuve-capet.com
