Edouard Borie

Les plateaux repas dans les avions font partie de ces choses que l’on attend avec impatience et qui nous laissent la plupart du temps sur notre faim, d’où une réputation peu enviable, à moins de voyager avec Air Force One… Mayde ! Mayde ! Y a t-il un cuistot dans l’avion ?

A table ? Sans être un grand moment gastronomique, les plateaux-repas circulent dans les avions (non low-cost), à partir du moment où la durée du vol excède 3 heures, mais aussi quand le vol a lieu dans des tranches horaires synonymes de repas.

A chacun son plateau. Il existe plusieurs types de plateaux-repas, presque autant qu’il existe de compagnies aériennes! La qualité et la quantité sont très variables… Plusieurs facteurs sont à prendre en compte: prix et classe du billet, horaires du vol, mais aussi principalement: la compagnie sur laquelle vous voyagez…

Welcome on board ! Il est possible de se faire une idée de ce qui vous attend comme collations à bord, grâce au site internet airlinemeals et au blog Miamz. Vous trouverez à ces deux adresses de nombreuses photos de plateaux-repas référencées en fonction des compagnies aériennes.

Certains l’aiment chaud. Qu’ils soient chauds ou froids, les plateaux-repas ont la réputation gustativement parlant, de ne pas casser trois pattes à un canard. Quelles sont les explications existantes à ce manque de plaisir gustatif?

Un plat pour tous, tous pour un ! Tout d’abord rendons à César ce qui est à César, il est plutôt difficile de proposer des plats de haute volée sur un vol commercial et surtout en classe éco: avec une marge de main d’œuvre logistique limitée et des coûts/délais à respecter, c’est quasi mission impossible…

Un dîner aux bouts de chandelles ? Les produits de base qui composent les plateaux-repas ne sont pas les meilleurs existants (économies à grande échelle et réductions massives des coûts?). La qualité des produits est donc remise en cause, mais depuis peu, il semblerait exister une autre explication à ce manque de plaisir gustatif…

Trop de bruit tue le plateau-repas. « Selon le journal anglais The Independent, les moteurs des avions produiraient un « bruit blanc », à savoir issu de sons émis à plusieurs fréquences, responsables d’une altération de la perception des saveurs salées et sucrées, mais aussi sur le croustillant ou la fraîcheur des aliments.. »

Lobbying ? Réalité ou simple étude « bidon » commandée par les producteurs de ces plateaux-repas? Va savoir Charles… La prochaine fois, j’écouterai Mozart en dégustant mon plateau-repas !

Personnellement, mes attentes n’ont jamais été très élevées vis à vis des plateaux-repas. Du coup, j’ai souvent été positivement surpris par la qualité proposée à bord. Bien sûr, ce n’est pas la restauration Millessence, mais au final, ces plateaux s’avèrent tout de même plutôt « comestibles »…

A quand un plateau-repas capable d’atteindre le septième ciel gastronomique en classe éco madame l’hôtesse ?


Vous en pensez quoi ? Dites-le nous ! :)

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