Edouard Borie

A force de nous gaver de macarons, on en oublierait presque que le marketing s’adapte aussi parfaitement à d’autres pâtisseries. Les éclairs, les galettes et les bûches de Noël ont régulièrement leur moment de gloire, mais qu’en est-il de la fameuse religieuse?      La religieuse serait-elle au purgatoire?

Véritable pâtisserie canaille, la religieuse c’est avant tout une gourmandise ludique. Une dégustation à deux étages qui s’effectue en deux étapes. Un premier chou classique par sa taille, facile à manger, fixé sur son piédestal par quelques gouttes de crème pâtissière.

Sous les pavés la plage! Le premier choux domine un second chou plus volumineux et plus gourmand, qui se déguste façon hamburger (à deux mains et en s’en mettant partout) c’est toujours meilleur!

La religieuse tu l’aimes ou tu la quittes! La religieuse… Un nom qui pourrait être l’objet d’une belle campagne de communication, on imagine déjà le slogan « Même les prêtres craquent pour elle… La religieuse ». Une campagne sulfureuse et polémique, un buzz à portée de main!

Les déclinaisons de la religieuse. Tel son grand frère l’éclair, elle peut se décliner en différentes tailles et en de multiples parfums. Sucrée ou salée, la religieuse a de nombreux atouts à faire valoir. Malheureusement, elle est sous exploitée par les grands pâtissiers à mon goût, malgré de beaux efforts de Ladurée (ci-dessus)!

Le cœur de la meule. Pour la rendre plus pratique à déguster, j’imagine qu’un nouveau format adapté à la streetfood ou à la fingerfood est indispensable. Pourquoi ne pas proposer dans un simple étui (comme pour les macarons), le meilleur du meilleur, c’est à dire: le choux supérieur de la religieuse en différentes déclinaisons de parfums? A bon entendeur…

Êtes-vous plutôt éclair ou religieuse?


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